La conception universelle est définie par l’article 2 de la convention relative aux droits des personnes handicapées du 30 mars 2007 : il s'agit de " la conception de produits, d’équipements, de programmes et de services qui puissent être utilisés par tous, dans toute la mesure possible, sans nécessiter ni adaptation ni conception spéciale. Elle n’exclut pas les appareils et accessoires fonctionnels pour des catégories particulières de personnes handicapées là où ils sont nécessaires. "

Concevoir les étapes du parcours de formation dans une démarche de conception universelle consiste à interroger les éléments qui permettront l’effectivité de diverses modalités d’accès à la prestation de formation :

• Un accès physique pour le cadre bâti et l’utilisation des équipements ;
• Un accès informationnel par le repérage spatial et la signalétique ;
• Un accès relationnel par la qualité de l’accueil ;
• Un accès communicationnel par la qualité de l’accueil et des tous les supports d’informations (site Internet, brochure, etc.) ;
• Un accès des supports pédagogiques pour tous les types de publics ;
• Un accès organisationnel afin d’offrir une équivalence de prestations par rapport à celles proposées au public valide.

Cela suppose d’être en mesure d’identifier les conséquences du handicap dans le contexte précis de la formation et à toutes ses étapes, depuis la sélection jusqu’aux épreuves de validation, en passant par les temps d’immersion en entreprise.

La démarche de conception universelle implique la participation de l’ensemble des professionnels exerçant au sein du centre de formation. Quelles que soient les fonctions qu'ils occupent au sein de l'organisation, formateurs, personnels administratifs, équipes de direction, etc., sont amenés à systématiser la prise en compte du handicap dans toutes leurs activités. 

Ces dossiers, qui retracent les étapes clés du parcours de formation, mettent l'accent sur la pré-sélection du candidat, condition de réussite du parcours.